Mon expérience de mobilité a vu le jour un 26 septembre 2022, suite à un séjour professionnel de 6 mois en Irlande dans le secteur de l'hôtellerie-restauration. En effet, après de nombreuses expériences au sein de l'Union européenne, j'avais le projet de partir sur un autre continent. Après l'obtention de mon visa pour un permis vacances-travail, je me suis investi au sein d'une ONG pour mobiliser mes connaissances dans l'animation socioculturelle auprès d'enfants et adolescents. Cette période de volontariat a duré 2 mois et encore actuellement sur place, je suis à la recherche d'un travail à temps plein dans le secteur touristique où de l'hôtellerie restauration. A savoir, Cusco m'offre de nombreuses opportunités dans ce milieux d'activités grâce à son attractivité géographique et touristiques (Lieu fief du Macchu Picchu).
PVT
Ma motivation principale pour ce voyage était de vivre un réel choc culturel. Ayant vécu 1 an en République tchèque lors d'une mission en service volontaire européen, accompagné par une césure professionnel en Irlande, je souhaitais découvrir la richesse du monde, de par ses habitants, sa culture et le dépaysement sur le continent d'Amérique Latine. Ce qui m'a conforté dans ce choix, c'est la confiance que j'accorde à ma capacité d'adaptation et à ma résilience.
Je n'ai pas réellement éprouvé d'attentes, mais plutôt des appréhensions et des craintes que mes proches me lançaient. La prudence qu'ils accordaient à mon séjour, ma sécurité et sa série d'angoisses... Je pense qu'il est normal d'avoir des tracas avant son départ, mais il ne doit pas représenter une source de stress dans le choix que nous portons à un projet. Une fois sur place, tous mes préjugés se sont volatilisés, au profit du moment présent et à ma capacité d'adaptation. Attention à ne pas se laisser influencer par l'opinion de nos proches et à la pression sociale qui pourrait toutefois nous empêcher de réaliser nos rêves !
Etant une personne organisé, j'ai pris très au sérieux mes démarches et en les anticipant afin de mettre toutes les chances de mon côté.
J'ai débuté ma candidature pour mon PVT dès le mois de mai, encore en Irlande à cette période. Après 1 mois, je me suis rendu au consulat pour récupérer la pièce maitresse que me permettrais de partir en toute quiétude. Je dirais qu'il est primordiale de bien réfléchir son projet de mobilité avant de mobiliser quoi que ce soit. Un projet se construit dans la patience et l'assiduité, tout en conservant une part d'inconnue dans la continuité de notre voyage. La règle d'or avant chaque départ, c'est l'anticipation des situations que nous pourrions rencontrer (Banque, formalités administratives, visas, itinéraires, hébergement, retraits...)
Mes appréhensions étaient très souvent portés sur mon nouvel environnement et comment je pourrais atteindre une sécurité affective avec les autres. En effet et malgré mon vécu à l'étranger, j'ai toujours ressenti un mélange d'adrénaline et de crainte avant mon arrivée dans un pays. D'autant plus que le choc culturel liés à mes repère Européens fût nettement un facteur qui me préoccupais. Au final, l'Homme s'adapte et il suffit de voir la vie comme un spectacle pour l'apprécier dans toutes ces dimensions.
En 1 mois et demi plus au moins. Ce qui m'a aidé à faire la transition entre ma vie d'avant et celle que je m'apprêtais à vivre fût mon implication auprès d'une ONG dans l'éducation. Grâce à la bonne cohésion du groupe, je ne me suis jamais sentis mis à l'écart et ai pu m'intégrer de manière plus fluide dans mon nouvel environnement. Je pense que les rencontres sont toujours un bon moyen d'intégration socio-cultuel tout en ressentant ce sentiment d'appartenance au sein d'une société. Ce dernier passe par l'apprentissage des langues, d'un mode de vie local, des coutumes tout en étant de le respect et l'écoute active de l'autre.
Comme je viens de le citer plus haut, j'ai toujours eu ce goût pour la découverte et les rencontres, mobilisant ma sociabilité pour aller à la rencontres des autres. De plus j'éprouvait une envie tellement forte pour un changement de vie avant mon départ, que je n'ai pas vraiment vécu de difficultés émotionnelles un fois sur place. Aujourd'hui j'ai modifier mon style de vie et ma manière de voir le monde au profit du minimaliste en privilégiant la solidarité plutôt que l'individualisme.
Avant mon départ et par l'intermédiaire de l'ONG, j'ai réglé mes frais d'hébergement avant mon arrivée. J'ai séjourné 2 mois en auberge de jeunesse situé en centre-ville, proche des commerces et attractions touristiques. Suite à une augmentation du coût de la nuitée dans ce quartier, j'ai décidé de déménager au cours du mois de décembre dans un logement individuel, m'offrant indépendance et tranquillité. Je vis aujourd'hui un peu plus éloigné du centre mais fais des économies.
Ce point est important dans sa préparation avant son installation dans une ville. Cusco compte 400 000 habitants et est très bien desservis par les transports collectifs (bus et car "collectivo"). Il est alors très pratique de se rendre vers le centre depuis les quartiers alentours. De plus que ces transport sont bon marché (1 sole = 0,25c € pour un trajet !) Les taxis sont a privilégié si l'on veut se rendre sur un lieu précis mais peuvent vite être onéreux si on ne sait pas négocier ! Toujours proposé son prix pour une course au chauffeur (Pour info, 10 sole pour 5 kms envion = 2,50€/course au maximum si l'on se déplace au sein même de Cusco).
Les spécialités locales sont souvent faite à base de riz (Arroz). Les plats typiques et incontournables sont "Pollo a la brasa", un plat constitué de poulet accompagné par ses petits légumes et sa base de riz, comme souvent. Il existe aussi beaucoup de marchés locaux avec des producteurs aimables qui vous propose le menu du jour (soupe avec son plat chaud) pour 2€ à peine ! (7 soles) Il est donc très agréable d'aller déjeuner au marché couvert entre amis.
Les marchés locaux qui propose les meilleurs produits au meilleur prix (lorsqu'on est convaincant dans sa manière de négocier au regards des prix pour les touristes) Les restaurants de la place centrale peuvent paraitre un peu chers mais si l'on s'éloigne un peu du centre, on trouve toutes sortes de spécialités et bons marché. Mon quartier préféré est surement celui de San Blas, avec ses rues pavés, ses rayons de soleil illuminant les petites ruelles ornés de fleurs au senteur printanière.... Je vous le recommande si vous êtes tenté de découvrir les saveurs du monde ! Les cultures s'entrechoc pour former une vraie richesse culinaires pour le bonheur de nos papilles ! (Cuisine Indienne, Française, Italienne, Japonaise...)
Le coût de la vie est plutôt abordable au vue du pouvoir d'achat Européen. Attention cependant à bien définir votre budget si vous séjourné plus d'un mois. J'avance ici un argument lié au coût de l'alimentation et des profits touristiques qui peut exister dans les restaurants, marchés et autres attractions touristiques. Voyager autour du pays reste bon marché si on opte pour les transports routiers comme le bus. Les vols intérieurs restent chère compte tenu du pouvoir d'achat de la population. Le logement représente 40% des revenus selon les classes sociales. A savoir que les logements non-meublés sont une aubaines en périphérie du centre. Pour vous donner un ordre d'idée, à Lima le loyer d'un appartement de type studio (T1) coûte 1,962.54 soles contre 1,375.00 S à Cusco.
Encore sur pace à leur où je vous écris ces lignes, je vais certainement vivre une période majeur dans l'histoire politique du pays. Suite à la destitution du président socialiste Pedro Castillo le 8 décembre dernier, des manifestants se sont emparé des grandes villes en bloquant les axes routiers, les services, aéroports pour plaider pour un référendum d'i initiation populaire et la libération de l'ex-président, jugé corrompu par le congrès. Je suis de près l'évolution de la situation et fais attention à ma sécurité pour ne pas me rendre dans les cortèges de manifestants qui pourraient potentiellement débordé par la violence. C'est un moment historique que le Pérou s'apprête à vivre, la révolution d'un peuple contre son gouvernement. Ce qui me désole cependant, ce sont les marchants et ouvrier démunis par la tension de la situation, dans un contexte économique déjà fragilisé par la crise sanitaire du Covid-19 et ses restrictions.
Une anecdote peut-être plus joyeuse à vous raconter serait la rencontre de ma petite-amie Péruvienne lors de son séjour à Cusco. C'est pour moi une anecdote car cela reflète pour moi, l'opportunité de pratiquer une langue tout en vibrant au son de sa culture, tout en ayant le privilège de tomber sous le charme du pays !